Le TDAH, le TDAH, c’est pas une raison pour être mal !

TDAH, c'est pas une raison pour être mal

Commençons par le plus important: avoir un TDAH, c’est posséder une force, un talent particulier!  Comme toute médaille, elle a son revers.  Dans notre société, on regarde beaucoup le côté «défaut» du TDAH.  Vous connaissez très bien les faiblesses que votre déficit d’attention met en lumière et travaillez fort pour combler ces lacunes.  Heureusement, avoir un trouble de l’attention signifie souvent posséder une créativité plus fertile, une capacité à faire beaucoup de liens entre différents éléments, une empathie plus élevée et une spontanéité rafraîchissante.  Eh oui, vous avez de belles qualités dont vous pouvez être fiers!

Le déficit d’attention n’est pas réservé au TDAH

AVERTISSEMENT

Ce texte vise à vous permettre de voir la situation sous un angle nouveau, à relativiser vos défis.  Il ne sert pas à vous auto-diagnostiquer.  La lecture de descriptions de conditions de santé crée souvent le sentiment qu’il s’agit de notre propre condition.  Bien que vous vous connaissiez mieux que quiconque, gardez en tête qu’un diagnostic suppose une formation spécialisée que moi-même, je ne possède pas.  Alors allons-y en conservant un certain recul.

Les difficultés de concentration peuvent provenir de différentes sources comme, par exemple, un problème d’anxiété.  Quand on est anxieux, on se fabrique des scénarios terribles, on redoute ce que l’on ne connaît pas.  Dans ce contexte, difficile de se concentrer sur quelque chose que nous ne craignons pas, surtout si on trouve ça ennuyant! Il faut cependant savoir qu’il est normal pour une personne à la créativité foisonnante de vivre une forme d’anxiété.  Anxiété et TDAH vont souvent de pair.  Cependant, un problème d’anxiété suppose plusieurs autres symptômes spécifiques.

Les troubles du spectre de l’autisme comprennent également une difficulté de concentration. La particularité dans ces cas-ci est l’incapacité à se concentrer sur ce qui n’intéresse pas la personne atteinte. En effet, un autiste peut passer de très longues heures à faire la même chose qui le passionne. Par contre, ne lui demandez pas de se pencher sur une chose qui ne l’allume pas : il en est absolument incapable.

Avoir vécu un événement qui nous a très fortement marqué négativement peut aussi  provoquer un défi d’attention.  On parle alors de « stress post-traumatique ». La personne se retrouve alors en état d’hyper vigilance, c’est-à-dire sur un constant qui-vive, à l’affût -consciemment ou non- d’un quelconque danger.  Difficile, encore une fois, de focaliser son attention sur autre chose.

Finalement, les difficultés d’adaptation à une nouvelle réalité – comme un déménagement, une nouvelle classe, etc.- réduisent temporairement la capacité de concentration.

Un problème d’origine physique ?

Des causes physiques, comme la commotion cérébrale, peuvent être à l’origine d’un trouble de l’attention.  Une commotion est en quelque sorte un hématome (un « bleu ») au cerveau, survenu après que celui-ci ait percuté l’intérieur de la boîte crânienne.  Pas nécessaire de s’être frappé la tête pour faire une commotion : le fameux « whiplash » en est un bon exemple.  Lors d’une commotion cérébrale, le problème de concentration provient du fait que les connections neuronales sont embourbées par l’hématome ; on a la sensation d’avoir la tête dans le brouillard.

Si le problème de concentration provoqué par une commotion est la présence de sang dans le cerveau, quelles sont les autres causes provoquant des problèmes de concentration?  Chaque cerveau présente un réseau de connections neuronales, avec des zones plus actives et d’autres plus tranquilles.  Les diagnostics présentés possèdent une cartographie type de l’activité neuronale.  Ainsi, ces problématiques (et bien d’autres) varient en intensité d’une personne à l’autre et peuvent même se combiner entre elles.

Que faire maintenant ?

Que votre difficulté de concentration provienne d’un TDAH ou d’une autre source, il y a moyen de moyenner!  Il existe bien sûr la médication et différentes techniques d’enseignement spécialisé ou de neuropsychologie, mais saviez-vous que l’acupuncture peut aider à améliorer considérablement vos défis?  En effet, l’acupuncture favorise la création de nouvelles connections neuronales.  Certains points d’acupuncture ont des actions précises sur le cerveau.  Il est donc possible de stimuler la micro circulation sanguine, drainer le sang ou apaiser l’activité.  Donc, un traitement d’acupuncture peut contribuer à calmer l’hyperactivité et l’impulsivité tout en améliorant les capacités de concentration. Génial, non !?

Et si maintenant, on combine un traitement d’acupuncture avec des activités d’apprentissage, c’est le summum!  En effet, l’acupuncture utilise la technique dite top-to-bottom, c’est-à-dire qu’elle crée de nouvelles connections en agissant directement sur le cerveau.  Les techniques d’enseignement spécialisé, quand à elles, font du bottom-to-top, c’est-à-dire que l’on crée de nouvelles connections grâce à des activités d’apprentissage.

Mon type d’acupuncture

Comme j’ai enseigné pendant 15 ans avant de me tourner vers l’acupuncture,  et que j’ai fait des formations pour traiter les troubles d’apprentissage s’appliquant à ces deux disciplines, j’ai développé une méthode qui permet une progression plus rapide.  Allier activités d’apprentissage ET acupuncture.

Peur des aiguilles ?

Vous n’êtes pas seul, elles rebutent plusieurs personnes. Sachez tout d’abord qu’elles ont le diamètre d’un de vos cheveux.  Si malgré tout, la résistance persiste, pas de problème: j’ai d’autres techniques efficaces sans aiguille et sans douleur.

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